lundi 23 février 2009

AUDREY PREND LE LARGE ... une jeune cinacienne publie son premier roman

















LE CAP HORLA – roman



Audrey Franco, cinacienne, n'a que 19 ans. Après des études secondaires effectuées en option latin-grec à l'Institut Saint-Joseph, elle se retrouve aujourd'hui en deuxième année d'études en langues germaniques. Histoire d'une jeune fille qui, sachant à peine parler, volait déjà les BD de son frère pour en admirer les images, découvrait le plaisir de lire en essayant de déchiffrer les enseignes de magasin. Quelques années plus tard, elle rêvait d'écrire un roman : une page jamais finie traitant des aventures d'une petite souris blanche qui s'embarquait par erreur sur un navire.


2009 ! Une autre aventure voit le jour. Toutes voiles dehors, Audrey sort « le Cap Horla : la Fille du Gouverneur», le premier volet d'un roman sentant bon l'écume de la mer, « l'heroïc fantasy » d'un univers marin qui ne l'a jamais lâchée. Vivre des histoires, c'est en fait bien quelconque quand on est jeune. Mais sortir de son imagination une brique de 270 pages écrites dans un style riche, vivant, efficace, c'est une autre paire de manche.


« L'écriture de ce livre a exigé un travail de quatre années », nous confie Audrey. « J'avais élaboré son fil conducteur, l'histoire d'Elwyn, fille du gouverneur d'Aléria, qui ne rêve que de parcourir l'océan à la recherche d'une femme mystérieuse qui lui ressemble étrangement. Une femme aux cheveux roux dont elle n’a jamais vu le visage simplement parce que, dans son peuple, on ne fait jamais le portrait d’une personne ; peindre, c’eût été lui voler son image, donc son âme. Serait-ce sa mère, tombée du pont d’un bateau et emportée par une vague ? Oui, et la poursuite de cette chimère l'amène tout au long d'une route semée d'embûches, à croiser le chemin de redoutables pirates dont l'inquiétant Barberos et l'énigmatique Kieran ». Et d'ajouter : «Dans les moments d'inspiration les plus prolifiques, j'en profitais pour broder avec des éléments de mon vécu personnel ou celui d'autres personnes. Je travaillais de manière rigoureuse au niveau technique, comme sur un modèle cinématographique. La nuit, parfois, je voyais les scènes à écrire, je les vivais, je les projetais dans mon histoire. Mais parfois, les personnages prenaient le dessus et je devais les maîtriser pour mieux replonger dans l'ambiance que je désirais faire apparaître ».


Du stress, c'est certain mais d'un autre côté, une satisfaction immense de voir naître un bouquin avec une vraie histoire bien construite, captivante qui vous prend par la main dès la première page pour ne plus jamais vous lâcher. Audrey reste bel et bien une artiste au talent fou. Déjà passionnée par le violon, le dessin, la peinture et le cinéma, elle accroche ici les premières lettres de noblesse à son palmarès littéraire de jeune adulte. L'écriture est un plaisir qui se partage et se communique.

« Le Cap Horla » est disponible en librairie, chez AJ Boesmans et au Délire de Lire à Ciney . Pour Audrey Franco, sans doute, écrire liberté sur le bord d'une plage, c'était déjà avoir la liberté de l'écrire. Même si la mer pouvait effacer le mot. La liberté demeure ! La plage, elle l’a quittée des yeux, et la mer a emporté notre jeune auteure dans une histoire dont on pourra certainement lire la suite bientôt. Qui a le goût de l’aventure, comme la mère de son héroïne. Sans oublier les autres projets qui mûrissent déjà dans sa tête. J'espère simplement qu'elle reviendra sur terre pour me conter les périples de cette petite souris blanche ....

Infos : 083.215.256, ou le week-end 0497.363.616

André HASTIR

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